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Romans japonais

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Meurtres à la cour du prince Genji - Seio Nagao

Ce roman s’inspire du fameux Dit du Genji, une épopée classique écrite par Shikibu Murasaki au XIème siècle et considérée comme une œuvre fondatrice de la littérature japonaise. Cette dame de cour, qui a vécu à l'époque de Heian, rapporte l’histoire vraie d’un fils d’empereur, d’une beauté extraordinaire, mais exclu de la succession au trône puis fondateur d’une nouvelle dynastie.

Du sang sur la toile - Miyuki Miyabe

Selon son éditeur français Philippe Picquier, Miyuki Miyabe serait la reine du polar japonais. En réalité, l'intérêt de cette romancière populaire pour la littérature de genre englobe la science-fiction, le roman historique et la littérature de jeunesse.

Parade - Yoshida Shuichi

Ce roman polyphonique, adapté au cinéma en 2010 par le réalisateur japonais Isao Yukisada, est une sorte de croisement lointain entre L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch (2002) et Petits meurtres entre amis de Danny Boyle (1994). Je ne sais pas quel est le résultat sur grand écran, mais les personnages de Yoshida Shuichi, sont désespérants de vacuité. Leur cohabitation, ainsi qu’ils l’expliquent eux-mêmes, ressemble davantage à un échange virtuel sur un forum. Cette retenue volontaire les empêche de s’attacher véritablement à leur lieu de vie ou de nouer des liens d’amitié sincères. Chacun se cachent derrière un masque et feint d’ignorer les travers des autres.

La Submersion du Japon – Sakyo Komatsu

Sakyo Komatsu (1931-2011), qui est décédé le 26 juillet dernier d'une pneumonie, est considéré comme "le Roi de la science-fiction japonaise". Il faut reconnaître que son roman d'anticipation, La Submersion du Japon a pris des allures prophétiques après le séisme qui a ravagé la côte Pacifique du Tōhoku en mars 2011. Paru en 1973 chez Kodansha, Nihon chinbotsu (la Submersion du Japon) a été adapté au cinéma par Shirō Moritani, la même année, puis par Shinji Higuchi en 2006. Le roman s'est vendu à plus de 4 millions d'exemplaires dans l'archipel japonais, avant d'être traduit dans une dizaine de langues. Il a également inspiré le manga de Tokihiko Ishiki.

Le village aux huit tombes - Yokomizo Seishi

Yokomizo Seishi (1902-1981) est l’un des précurseurs du roman policier japonais (suirishousetsu) avec Edogawa Rampo (1894-1965). Son héros, le détective Kôsuke Kindaichi, est parmi les personnages les plus populaires de la littérature policière nipponne. Il apparait pour la première fois en 1946 dans Le meurtre dans le Honjin(Honjin satsujin jiken) puis dans Le meurtre du papillon (Chōchō Satsujin Jinken). Ses aventures ont été adaptées au cinéma par Kon Ichikawa (1915-2008) et ont inspiré les mangas de Yōzaburō Kanari (scénario) et Fumiya Satō (dessins), Les Enquêtes de Kindaichi, publié en France chez Tonkam.

Le vrai monde - Natsuo Kirino

Je ne qualifierai pas Le vrai monde (Riaru Warudo en japonais) de roman policier mais plutôt de roman noir à plusieurs voix. L'identité du meurtrier est connu dès les premières pages et il n'y a pas d'enquête à proprement parler. En revanche, Natsuo Kirino y dresse le portrait d'une jeunesse écrasée par l'obligation de réussite scolaire et professionnelle, et dont les repères familiaux et sociaux sont devenus floues. Les protagonistes sont quatre adolescents a-priori ordinaires de la banlieue de Tokyo, dont les destins tracés d'avance vont être brisés par un événement dramatique, un catalyseur qui va révélé la part sombre de chacun d'entre-eux.

Ikebukuro West Gate Park T1 - Ishida Ira

Je ne sais pas quelle image vous avez de Tôkyô mais, a-priori, on imagine des quartiers d'affaires bien propres où se croisent des "Salarymen" industrieux terminant leur journée de travail, en compagnie de leurs collègues, dans des Karaokés animés ou des bars branchés. Le livre d'Ishida Ira nous montre l'envers du décor. Il nous conduit au cœur du quartier d'Ikebukuro, où une population bigarrée de salariés, de chômeurs, d'étudiants, de prostituées, de yakuzas et de petits délinquants cohabitent.

Fantômes et kimonos - Kidô Okamoto

Entre 1916 et 1937, le journaliste et dramaturge japonais Kidô Okamoto (1872-1939) publie Hanshichi Torimonocho, une série de nouvelles policières dont le héros est Hanshichi, un inspecteur du Shogunat sous l’ère d’Edo (1600-1868). L’auteur prétend s’être inspiré des histoires qui lui auraient été rapportées directement par un détective retraité d’Akasaka, un arrondissement de Tōkyō entre 1878 et 1947. Kidô Okamoto apparaît donc dès le premier volume, intitulé Fantômes et Samouraïs, sous les traits d’un jeune journaliste recueillant les confidences du vieil inspecteur.

Le jour de la gratitude au travail - Akiko Itoyama

Le 23 novembre au Japon c'est la fête nationale de la Gratitude au travail. Ce n'est pas un jour férié pour autant. Akiko Itoyama a construit deux récits, à la fois incisifs, humoristiques et émouvants, autour de cet événement. Elle s'inspire à n'en pas douter de sa propre expérience professionnelle en tant qu'agent commercial dans une grande entreprise d'équipement ménager. Son opus a été récompensé en 2006 par le prix Akutagawa, l'une des récompense littéraire les plus prestigieuses du Japon, qui couronne les jeunes auteurs de nouvelles et novellas.

La parfaite lumière - Eiji Yoshikawa

Titre: La Parfaite lumière
Auteur: Eiji Yoshikawa
Editeur: J'ai Lu
Année: 2000
Pages: 695