Titre: La Parfaite lumière
Auteur: Eiji Yoshikawa
Editeur: J'ai Lu
Année: 2000
Pages: 695
Après "La pierre et le sabre", voici la seconde partie des aventures de Takezô / Musashi, Rônin (samouraï sans maître) qui vivait à l'époque d'Edo. Notre héros, passé maître dans l'art du sabre, poursuit son épopée aux cotés de son disciple Jôtarô et de la fidèle Otsû. Mais la route qui doit le conduire à la sagesse est semée d'épreuves. Matahachi, l'ami d'enfance de Musashi et soupirant éconduit d'Otsû, saisit la première occasion pour kidnapper la jeune femme. Musashi parviendra-t-il à retrouver sa bien-aimée ? Gagnera-t-il l'ultime duel qui doit l'opposer à son rival Sasaki Kojiro ? Et surtout, trouvera-t-il la voie jusqu'à la Parfaite Lumière ? Autant de questions qui augurent de nombreux rebondissements dans ce roman de cape et d'épée à la nipponne.
Eiji Yoshikawa est un formidable conteur. A travers ses deux volets consacrés à Miyamoto Musashi, il nous livre à la fois une fresque historique, un récit initiatique et un roman d'aventures, dont les 1600 pages se dévorent avec une facilité surprenante. Il est également l'auteur d'une version romancée de "La chronique des Heiké", l'un des classiques de la littérature japonaise avec le "Dit de Genji". Le conte original, écrit entre 1202 et 1221, retrace l'histoire de Heita Kiyomori, jeune guerrier du clan Heike.
A lire aussi: la trilogie romanesque de Dale Furutani, "La promesse du samouraï" (10/18, 2005, 253 pages), "Vengeance au palais de Jade" (10/18, 2005, 280 pages) et "Menaces sur le Shogun" (10/18, 2006, 251 pages)