©

La Princesse des glaces - Camilla Läckberg

Erica Falck est une jeune biographe, auteur de plusieurs œuvres consacrées à des romancières suédoises. Après la mort tragique de ses parents dans un accident de voiture, elle décide de s'installer dans sa maison natale à Fjällbacka, une petite station touristique de la côte ouest. Notre trentenaire célibataire espère y terminer son livre dédié à Selma Lagerlöf, mais l'inspiration lui fait un peu défaut. Son rêve serait d'écrire une grande œuvre de fiction, plus personnelle, et inspirée de faits réels. L'occasion ne va pas tarder à se présenter, puisque un drame vient bouleverser la vie de la petite bourgade suédoise.

Le vieux Eilert Berg, chargé de l'entretien de la maison d'Alexandra Wijkner, découvre son corps congelé dans la salle de bain. La police comprend assez vite qu'il s'agit d'une macabre mise en scène dont le but était de faire passer le crime pour un suicide. Alex, séduisante jeune femme et brillante galeriste installée en ville, était l'ami d'enfance d'Erica. Bien qu'elles se soient perdues de vue depuis plus de 25 ans, notre écrivain décide de mener sa propre enquête. C'est ainsi qu'elle croise le chemin l'inspecteur Patrik Hedström, un ancien camarade de classe qui en a toujours pincé pour elle.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les éditions Actes Sud prennent leur temps avant de publier leurs succès de librairie en petit format : les lecteurs ont du attendre quatre ans pour la Trilogie Millénium de Stieg Larsson, ainsi que pour La Princesse des glaces de Camilla Läckberg, sa compatriote. Il s'agit du premier épisode de la série "Erica Falck et Patrik Hedström". Je ne sais pas combien de temps il faudra patienter pour les suivants (Le Prédicateur, Le Tailleur de pierre, L'Oiseau de mauvais augure, L'Enfant allemand et La Sirène) mais, il y a peu de chance pour que je fasse preuve d'autant d'abnégation car ce type de manœuvres éditoriales auraient tendance à me faire fuir. C'est dommage car La Princesse des glaces est, certes un petit polar sans prétention, mais plutôt bien ficelé et agréable à lire.
En 2008 le roman a été récompensée par le Grand Prix de la Littérature policière et le Prix du Polar étranger au Festival de Cognac. Les enquêtes d'Erica Falck et Patrik Hedström comptent à ce jour six volets en français et deux de plus en suédois (Fyrvaktaren et Änglamakerskan, parus respectivement en 2009 et 2011).

Dans la série des remarques négatives adressées à l'éditeur, il y a encore le résumé et les commentaires en quatrième de couverture de l'édition de 2008. Les références à l'écrivain Georges Simenon, au cinéaste Claude Chabrol et la série télévisée Desperate Housewives m'ont paru plus accrocheuses que pertinentes. Il est vrai que l’héroïne de Camilla Läckberg se revendique volontiers quelques accointances avec la romancière Ann Rule (spécialiste de la littérature inspirée des "True Crimes") et avec Bridget Jones, la célèbre trentenaire célibataire imaginée par d'Helen Fielding (considéré comme le précurseur de la "Chick-lit"). La comparaison est peut-être vendeuse chez d'autres éditeurs mais, en ce qui me concerne, j’espérais davantage de la maison Actes Sud.

La Princesse des glaces de Camilla Läckberg (Babel Noir, 2012, 509 pages)

Références
Lien à insérer

Si vous citez cet article sur un site, un blog, un forum ou autre contenu web, utilisez l'adresse ci-dessous. Après validation par un administrateur, votre site apparaîtra ci-dessous comme référence.

Ils commentent à distance !

Pour l'heure, personne ne commente sur un autre site web.

Suggestion de mots-clefs : sortie en francais du roman Fyrvaktaren de camilla lackberg ; fyrvaktaren suite de la sirene ; résumé fyrvaktaren ;
Discussions
Pas d'avis pour “La Princesse des glaces - Camilla Läckberg”
Participer à la discussion (Via le forum)

Vous devez être identifiés pour poster un avis



Mot de passe oublié