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Cyanure - Camilla Läckberg

Depuis quelques années, une tradition éditoriale consiste à publier des "polars de Noël", au tournant des mois d’octobre et novembre. Le Meurtrier de l'Avent de Thomas Kastura et Un noël à River Falls de Alexis Aubenque, par exemple, sont parus successivement, en grand format et en poche, en octobre 2010 puis octobre 2011.

Cette année, on peut encore mentionner Le ciel se trouve sur Terre de Ake Edwardson (10/18, octobre 2012), Noël sanglant de Kjetil Try (Folio, octobre 2012) et Cyanure de Camilla Läckberg (Babel, octobre 2012). Évidement, je n’ai pas résister à la tentation de mettre mon nez dedans. Bien que j’ai moyennement apprécié La princesse des glaces (Isprinsessan en version originale), le précédent roman de Camilla Läckberg, j’ai présomptueusement décidé de lui offrir une seconde chance.

La romancière a abandonné pour un temps son couple d’enquêteurs, Erica Falck et Patrik Hedström, pour un huis clos familial dont le héros est Martin Molin (un collègue du commissaire Hedström). Snöstorm och mandeldoft, le titre suédois, signifie (si on en croit Google traduction) "Tempête de neige et parfum d’amande". Il résume, s’il était nécessaire (le roman ne compte que 150 pages) assez bien l’intrigue. En effet, quelque temps avant les fêtes de fin d’année, le jeune policier répond à l’invitation de sa petite amie Lisette et se rend sur l’île de Valö, au large de Fjällbacka où il reste bloqué plusieurs jours avec les membres de la famille Liljecrona. Or le doyen, le richissime Ruben Liljecrona, est assassiné au cours de la première soirée. Martin Molin, inexpérimenté et mal à l'aise vis à vis de sa petite amie (pour laquelle il n'éprouve plus beaucoup de sentiment) est contraint d'interroger tous les membres du clan. L'atmosphère est d'autant plus lourde, que des secrets pèsent sur les consciences de chacun. A cela s'ajoute une terrible tempête de neige qui retient le groupe loin du continent et d'une aide policière quelconque.

Je dois dire que je ne suis pas une grande amatrice de "whodunnit" (littéralement "Qui l'a fait ?") et je trouve les huis clos souvent ennuyeux. Par ailleurs, la brièveté du roman pourrait, a-priori, faire penser qu'il s'agissait d'une commande de l'éditeur et que l'auteur s'est un peu forcée à l'écrire. Je ne connais pas le fin mot de l'histoire, cependant je trouve que l'ensemble n'est finalement pas mal ficelé. Il n'y a rien de très original dans la construction de l'intrigue, certes, mais j'ai passé un bon moment en compagnie du jeune Martin Molin. Je le trouve plus sympathique qu'Erica Falck.en tout cas.

Cyanure de Camilla Läckberg, Babel Noir, 2012, 155 pages

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