Jusqu'au 16 octobre prochain, la galerie Bryce Wolkowitz à New-York présente les travaux de l'artiste Sud-coréenne, Airan Kang dans une exposition intitulée Light Reading (lecture lumineuse). Ses sculptures en formes de livres sont réalisées grâce à des LED (diodes électroluminescentes). Les lampes produisent une multitude de tâches colorées qui changent continuellement de teintes, d'intensité et de luminosité.
Après trois ans de travaux, l'ancienne bibliothèque administrative de la Ville de Paris rouvre ses portes au grand public. Les Parisiens, et les touristes en voyage dans la capitale, ont néanmoins profité de son ouverture exceptionnelle, à l'occasion des journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre dernier.
Sur le thème du vampire, il semblait évident d'incorporer dans notre Citathon les poèmes de Charles Baudelaire. On pense également au sulfureux Lord Byron (1788-1824), qui inspire à son médecin personnel, John Polidori (1795-1821), sa nouvelle Le Vampire, parue en 1819. La ressemblance entre le séduisant personnage de Lord Ruthven et le poète anglais est si frappante que l'œuvre lui est d'abord attribuée. Lord Byron reste néanmoins l'auteur des premiers textes sur les vampires, parmi lesquels sont fameux poème intitulé Le Giaour.
Pour ce troisième volet consacré aux nouvelles méthodes promotionnelles, nous sommes intéressés au Book Dating (rencontres littéraires amoureuses), une invention qui nous vient encore des pays anglo-saxons. Ainsi, après avoir tenté de nous appâter en nous glissant subrepticement un livre dans la poche (cf article sur les putpockets) ou grâce à une accrocheuse bande annonce (cf article sur les Book trailers), les professionnels disposent encore d'une arme pour nous séduire et nous attirer dans les librairies: les sites de rencontres dédiés aux bibliophiles. L'idée est que la question d'être ou de ne pas être compatibles peut se résoudre grâce à la lecture d'un bon vieux Shakespeare, préliminaire à un happy end.
Sans faire se lancer dans une inutile biographie d'Agatha Christie il faut peut-être rappeler que La Mystérieuse affaire de Styles (The Mysterious Affair at Styles, en anglais, ne se plie pas au jeu de mots français), écrit en 1917 et paru en 1920, inaugure la carrière littéraire de la "Reine du crime". Il s'agit donc de la première enquête nécessitant l'intervention du dandy moustachu, Hercule Poirot.
En dépit d'une moisson encore plus fructueuse qu'en 2009 (si on exclut les surplus qui iront au pilon), cette rentrée littéraire sera marquée par la mort annoncée du livre imprimé. On en parle depuis une bonne décennie mais les événements récents indiquent que la révolution est bien en marche. L'arrivée de nouveaux appareils contribue à démocratiser l'ebook et de nouvelles plateformes de téléchargement sont créés presque chaque jour. Les polémiques opposant les défenseurs de l'imprimerie aux aficionados du numérique s'essoufflent, tandis que se multiplient les débats sur l' avenir des librairies traditionnelles et des bibliothèques, l'instauration d'un prix unique du livre ou d'un taux de TVA réduit, l'intégration de publicités dans les textes, la censure, le piratage, les droits d'auteurs, l'écologie électronique, etc.
A priori, Tess Gerritsen n'est pas le type d'auteurs qui m'attirent spécialement, mais il se trouve que ce thriller historique traite des pratiques des résurrectionnistes, un sujet qui m'intrigue beaucoup (cf article: Anatomistes et résurrectionnistes). Le roman s'inspire librement de plusieurs faits divers, dont l'affaire Thomas Sewall (1786-1845), un professeur d'anatomie convaincu de body snatching (vole de cadavre) et celle de l'Irlandais William Burke (1792-1829), un tueur en série qui vendait les cadavres de ses victimes à un médecin d'Édimbourg.
En période de prospérité comme de crise, il faut s'assurer que chacun puisse consommer 24h/24. Tout le monde connait les distributeurs de boissons et de friandises ? Dans une entreprise, ils permettent d'écourter drastiquement la pause café ou déjeuner. Pourquoi aller à la cantine avec ses collègues quand on peut avaler un sandwich d'une main et taper un mail de l'autre. Le temps, c'est de l'argent ! Pour les nourritures spirituelles, même combat ! Exit la soupe à la tomate lyophilisée et les conseils du libraire, insérez une pièce dans la machine et sélectionnez le livre qui éveille votre appétit.
Aujourd'hui, j'ai décidé de faire une pause poétique dans notre Citathon. Lorsque j'étais écolière, les instituteurs nous faisaient apprendre par cœur les fables de La Fontaine et des vers de Jacques Prévert, d'Arthur Rimbaud ou de Théophile Gautier. La poésie, de nos jours, se chante ou se slamme, plus qu'elle ne se déclame, mais mais elle toujours vivante. Pour célébrer la résurrection des vampires sur la scène éditoriale, j'ai choisi deux poèmes de Charles Baudelaire (1821-1867).
Nous poursuivons notre petite enquête autour des techniques de marketing éditoriales (cf: l'article sur le Putpocket). Évidemment, nous ne sommes pas les seuls ni les premiers à nous y intéresser. La quatrième université d’été de la Bande-dessinée, qui se tenait du 5 au 7 juillet dernier, était justement consacrée aux questions de business, de cross-média, de trans-média, de média global et autres affaires de gros sous. Pour séduire des lecteurs rompus aux usages du numérique, d'Internet et de la vidéo, les éditeurs doivent désormais créer des sites dédiés et des Book Trailers (bandes annonces de livres).