©

esperluette

Hors ligne
Ce membre a publié 492 billets sur Lecture

A propos de la rentrée littéraire 2011

Depuis le coup d'envoi de la rentrée littéraire le 18 août dernier, les lecteurs appliqués sont sans doute déjà débordés. Aussi, pour ne rien perdre des débats en cours, nous vous proposons une revue de presse non-exhaustive et forcément suggestive.

Le prédateur – C.J. Box

Le prédateur est la huitième enquête de Joe Pickett, ancien garde-chasse de la ville de Saddlestring et travaillant pour le compte du gouverneur du Wyoming. Le héros de C.J. Box possède donc déjà un lourd passé auquel il est fait référence à plusieurs reprises. Néanmoins, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les romans précédents pour s'y retrouver. La série compte déjà 11 épisodes en anglais dont le dernier, Cold Win, est paru en 2011. L'auteur a été récompensé par plusieurs prix littéraires, parmi lesquels le prestigieux Edgar Allan Poe Award qui récompense les meilleurs auteurs de romans policiers. En France, il a reçu le prix Calibre 38 pour Détonations rapprochées, le premier volume de la série.

Le Cimetière de Prague - Umberto Eco

Le nouveau roman d'Umberto Eco décortique l'histoire d'un des plus odieux canulars que l'homme est jamais conçu, les fameux Protocoles des sages de Sion, qu'il avait déjà évoqué dans son Pendule de Foucault. Si le sémiologue italien a opté pour le mode fictif (à la manière des romans-feuilletons d'Alexandre Dumas ou d'Eugène Sue) et non pour l'écriture d'un essai, c'est en quelque sorte par mimétisme ou en référence à son sujet puisque l'auteur des Protocoles s'est inspiré de ce genre narratif.

Rome vue par Zola

Après un long chemin parcouru en Afrique du Nord et aux frontières de l'Asie et en Europe, nous voici donc revenu à notre point de départ (cf Rome vue par Chateaubriand) dans la Ville Éternelle. Émile Zola (1840-1902), italien par son père, entreprend en 1891 un voyage dans le sud de la France qui lui inspire le premier volume de sa trilogie des Trois villes. Ce texte d’abord intitulé Mon voyage à Lourdes parait le 25 juillet 1894. Les tomes consacrés à Rome et à Paris sont publiés en 1896 et 1898.

Venise vue par Goethe

Le 3 septembre 1786, Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) quitte Carlsbad (aujourd’hui Karlovy Vary en République Tchèque) où il faisait une cure et accompagnait le duc Charles-Auguste, dont il était le conseiller intime. Son voyage se poursuit jusqu’en juin 1788. L'auteur de Faust s’arrête à Vérone, Vicence et Padoue.

Bâle vue par Hugo

Victor Hugo (1802-1885) réalise plusieurs voyages en compagnie de Juliette Drouet (1806-1883), sa maîtresse, dont trois sur les bords du Rhin: du 8 au 28 août 1838, 31 août au 26 octobre 1839, et du 29 août au 1er novembre 1840. De Paris il se rend à Givet, puis gagne Dinant, Namur, Liège, Verviers, Aix-la-Chapelle et Cologne.

Lyon vue par Stendhal

Il aurait été trop facile d'évoquer Marie-Henri Beyle (1783-1842) lors de nos étapes en Italie. Aussi, nous avons laissé de coté Rome, Naples et Florence, le premier ouvrage qu'il publie sous le pseudonyme de Stendhal, ou le guide de voyage intitulé Les Promenades dans Rome.

Tours vue par Balzac

Notre étape du jour est la Touraine, région natale d'Honoré de Balzac (1799-1850) qui lui voua toute sa vie un amour indéfectible. L'auteur de la Comédie humaine évoque régulièrement, dans ses romans comme dans sa correspondance, les paysages de la Loire et la ville de Tours.

Quimper vue par Flaubert

Le 1er mai 1847, le jeune Gustave Flaubert (1821-1880) et son ami, l'écrivain et photographe Maxime Du Camp (1822-1894), quittent Paris avec, pour seuls bagages, un sac sur le dos et des carnets de notes. Ils se rendent à pied en Bretagne. Un voyage qui dure quatre mois et se solde par un récit intitulé Par les Champs et par les Grèves.

L’Acrobatie aérienne de Confucius - Dai Sijie

Avec un titre comme celui-ci bien-sûr, on ne s’attend pas à quelque chose de très sérieux. Peut-être une pirouette littéraire, une sucrerie érudite ou un conte philosophique rocambolesque. On sait que Dai Sijie aime s’attaquer à des sujets ardus mais toujours avec assez de finesse pour ne pas heurter les sensibilités. On pense à Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, le roman consacré à la révolution culturelle et qui l’a révélé au public, ou à son film Les filles du botaniste sur l’homosexualité féminine dans la République populaire de Chine.