Nancy Huston nous emmène pour une semaine de vacances en Toscane et principalement à Florence à travers les yeux de Rena Greenblatt, 45 ans, 2 enfants, 4 maris et d'innombrables amants. Elle y a invité son père, Simon, qui fêtera bientôt ses 70 ans et sa belle mère, Ingrid.
John Grisham était pour moi synonyme de littérature de supermarché et je n'en avais, à ce jour, jamais lu le moindre opus. Ce sentiment était sans doute du aux publicités radiodiffusées que j'entendais les rares fois où j'écoutais une radio financée par la pub, c'est à dire les jours de grève sur le service public.
Cet opus est dans la droite lignée de La Cité de la poussière rouge et aurait aussi bien pu être inclus dans le même recueil. Ces nouvelles sont parues en feuilleton dans le journal Le monde durant l'été 2008, avant même d'être publiées en version originale chez l'éditeur américain St. Martin's Press, deux ans plus tard. Qiu Xiaolong reprend le principe de son ouvrage précédent, s'inspirant des histoires entendues durant son enfance à Shanghai et des bulletins d'information qui étaient affichés à l'entrée de la cité.
Maravan réfugié Tamoul en Suisse travaille dans la cuisine du Huwyler, un restaurant en vogue de Zürich. Malgré ses talents dans les préparations culinaires ayurvédiques, seules les taches les plus simples lui sont dévolues, seules activités autorisés pour les demandeurs d'asile titulaires d'une carte "N" en Suisse.
Le 23 novembre au Japon c'est la fête nationale de la Gratitude au travail. Ce n'est pas un jour férié pour autant. Akiko Itoyama a construit deux récits, à la fois incisifs, humoristiques et émouvants, autour de cet événement. Elle s'inspire à n'en pas douter de sa propre expérience professionnelle en tant qu'agent commercial dans une grande entreprise d'équipement ménager. Son opus a été récompensé en 2006 par le prix Akutagawa, l'une des récompense littéraire les plus prestigieuses du Japon, qui couronne les jeunes auteurs de nouvelles et novellas.
Si vous devez prendre les transports en commun pour vous rendre à votre réveillon de Noël, je vous recommande le livre d'Andreï Kourkov, Surprises de Noël. La première raison est d'ordre pratique : l'opus de 62 pages est léger comme une plume (quand on a déjà un sac chargé de cadeaux, c'est un argument non négligeable). Mais le principal intérêt de cet ouvrage est bien-sûr littéraire : Surprises de Noël est un petit cocktail apéritif jubilatoire, absurde et cynique, mais assez optimiste pour ne pas gâcher votre bonne humeur circonstancielle.
Je ne suis pas épaté par les livres auxquels je ne comprend rien. A ce titre L'arc-en-ciel de la gravité est comparable à un annuaire téléphonique, à ce détail près qu'il ne possède même pas d'index alphabétique pour faciliter les recherches. C'est un recueil d'informations sans liens entre elles et sans intérêt si on ne fixe pas un objectif précis au début de la lecture. Le mien fut de comprendre comment des personnes peuvent encenser ce livre.
Peut-être avez-vous remarqué que je ne suis pas du genre à m'enthousiasmer facilement pour un livre ou un auteur. Il n'empêche qu'il m'arrive de m'enticher d'une œuvre ou d'un écrivain. Tristan Egolf (1971-2005) fait parti de ceux-là, à l'instar de ses aînés Annie Proulx, Jim Harrison, Cormac McCarthy ou du français Yann Appery, pour citer un romancier de la même génération (et dont j'ai déjà tout le bien que j'en pensait sur Cafeduweb). Après le suicide du jeune auteur américain, les journalistes Didier Jacob et Pierre Assouline ont publié, chacun sur leurs blogs, une biographie succincte et un émouvant hommage.
Qiu Xiaolong s'est fait connaître grâce à ses romans policiers : Mort d'une héroïne rouge (2000), Visa pour Shanghai (2002), Encres de Chine (2004), Le très corruptible mandarin (2006), De Soie et de Sang, (2007) et La Danseuse de Mao (2008). Ici, il s'agit d'un recueil de nouvelles, dont les personnages principaux sont les habitants de la cité de la Poussière Rouge, un quartier de Shanghai, constitué de maisons traditionnelles (shikumen) où s'entassent plusieurs familles.
Que se passerait-il si, du jour au lendemain, la reine d’Angleterre devenait une lectrice insatiable et se piquait de parler littérature lors des réceptions officielles ? Un grand chambardement, d'après Alan Bennett, qui en imagine les conséquences dans une série de scénettes drolatiques.