©

Littérature française

Cette catégorie contient 50 billets

La liste de mes envies - Grégoire Delacourt

Pour une fois, j'ai eu envie de lire un livre dont on parle en ville, quelque chose de récent, d'assez léger et de plutôt consensuel. J'ai fini par sélectionner La liste de mes envies, le second roman de Grégoire Delacourt (après L'écrivain de la famille, paru l'en dernier chez le même éditeur).

Les vieilles - Pascale Gautier

Puisque l'espérance de vie s'allonge, il paraît légitime de s’intéresser un peu aux mœurs du troisième age. Aussi, après Le rocambolesque Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, voici Les vieilles de Pascale Gautier, un opus à la fois tendre et féroce. Il s'agit d'une série de saynètes illustrant le train-train quotidien d'un groupe de Séniors (en majorité des femmes, puisque les hommes ne semblent pas résister au temps qui passe) installé dans une bourgade joliment appelée Le Trou et où le soleil brille désespérément 365 jours par an. Il faut bien chauffer ses vieux os !

La sorcière - Marie N'Diaye

Je n’avais jamais lu cette auteur dont j’ai bien évidemment entendu parler, notamment avec son roman récompensé par le Goncourt en 2009, Trois femmes puissantes. Celui-ci est son 6ème roman, écrit en 1996. Marie Ndiaye est aussi connue pour ses propos anti-Sarkozy, elle vit d’ailleurs aujourd’hui avec sa famille à Berlin.

Le Choeur des femmes - Martin Winckler

Si le nom de Martin Winckler ne vous dit rien, vous vous souvenez peut-être du film inspiré de son livre La Maladie de Sachs, réalisé par Michel Deville, avec Albert Dupontel dans le rôle principal. Le roman a été récompensé par le prix du Livre Inter en 1998. Martin Winckler, Marc Zaffran de son vrai nom, est médecin généraliste et il a été rédacteur de la revue Prescrire, ainsi que du magazine Que Choisir Santé. Il est également l'auteur de plusieurs romans et polars, dont La Vacation (P.O.L., 1989), Les trois médecins (P.O.L., 2004), Mort in vitro (Fleuve noir, 2003) ou Les invisibles (Fleuve noir, 2011).

Un écrivainS - Augustin Feye

Ce premier roman de l’écrivain d’origine Augustin Feye est vraiment déroutant et il faut du temps pour commencer à y trouver un fil conducteur qui ne se brise pas quelques pages plus tard, un vrai labyrinthe !

La guerre amoureuse - Jean-Marie Rouart

Lors d’une invitation à participer à un colloque sur la critique littéraire par une université finlandaise, le narrateur, écrivain d’âge mûr, sans oeuvre et animant une revue d’art confidentielle «danseuse» d’une riche mécène, rencontre une jeune et superbe étudiante d’origine russe qui ne le laisse pas indifférent. Captivé par celle qu’il croit pure et innocente, il est certain qu’elle pourra lui apporter la joie et le bonheur dont il est depuis longtemps frustré. Mais elle prend les rennes, l’envoute littéralement et l’entraine dans un monde de frénésie sexuelle et de perversion, mais aussi de mensonges et de trahison. Dans cette guerre amoureuse il sait alors qu’il sera le perdant...

Olivier - Jérôme Garcin

Le 7 juillet 1962 Olivier le frère jumeau de Jérôme Garcin, traverse sous ses yeux la route en courant. Il est fauché par une voiture dont le chauffeur prend la fuite. Ils n’avaient pas six ans.

L'art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation - Georges Perec

Figure majeure de l'Oulipo (OUvroir de LIttérature POtentielle), Georges Perec (1936-1982) aimait s'imposer des contraintes de style. A près La disparition, un roman où la lettre E est totalement absente, il nous a livré un opus hilarant mais sans aucune ponctuation ni majuscule, et saturé de répétitions. C'est que la construction de cette œuvre s'inspire d'un organigramme de prise de décision mathématique de la société Bull, sans doute pondu par un économiste retors. A chaque étape, s'intègre une nouvelle variante. Le but du jeu étant d'entrer dans le bureau de votre chef pour décrocher une augmentation. Un véritable parcours du combattant, bourré d'embûches, comme chacun sait.

Ceux d'en bas - Serge Brussolo

" Mariano Azuela était médecin major dans l’armée de Julián Medina – s’attache à raconter la révolution telle qu’elle est faite par les hommes du peuple : feu spontané, marche aveugle, perdue d’avance. Le point de vue de ceux d’en bas – que les historiens peinent tant à transmettre – nous est ici donné dans une traduction de Jeanne et Joaquín Maurín, autres révolutionnaires, si l’on se souvient que ce dernier fut à l’origine du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) en 1935 en Espagne. "

Une parfaite journée parfaite - Martin Page

Je fais partie des "inconditionnels" de Martin Page. Une parfaire journée parfaite s’inspire, nous dit-on en quatrième de couverture, du roman de Boris Vian, L'Ecume des jours.