Lorsque l'on évoque Jack London (1876-1916), on pense avant tout à Croc Blanc ou L'appel de la forêt, ces livres magnifiques qui ont peuplé les lectures enfantines de la plupart d'entre-nous. Mais l'écrivain américain était aussi un journaliste engagé qui a décrit les bas quartiers de l'est londonien, dans Le peuple d'en bas, et présenté sa conception matérialiste de l'histoire dans Le Talon de fer. Il occupe donc une place de choix dans notre Citathon.
Ceux qui ne fréquentent pas Cafeduweb que par l'intermédiaire d'un écran, mais aussi dans la vraie vie, me connaissent sans doute assez pour avoir deviné que je ne continuerai pas longtemps le Citathon sans offrir une place à Noam Chomsky. La sélection des citations m'a soumise à un stress cornélien qui a abouti à un florilège sans doute trop subjectif, bancal et incomplet pour rendre compte, même fugitivement, des théories de ce grand intellectuel américain.
Dans notre Citathon, nous avons déjà intégré les reflexion de Jean-Paul Sartre sur l'existence de Dieu. Il se trouve que c'est aussi l'un des sujets favoris de Woody Allen et que le réalisateur américain fait parti de mes cinéastes préférés. Or, Woody Allen écrit parfois des livres et il n'y a donc aucune raison de se priver de le citer sur le comptoir Lecture de Cafeduweb.
A propos de la servitude volontaire, nous avons commencé par mentionner l'œuvre d'Aldous Huxley, Le meilleur des mondes. Il aurait sans doute été logique d'incorporer dans cette rubrique thématique de notre Citathon, une citation extraite du Discours de la servitude volontaire d'Étienne de La Boétie (1530-1563). Mais le but de notre escapade littéraire étant de nous arrêter où bon nous semble, je lui ai préféré un extrait de Qu'est-ce que les lumières d'Emmanuel Kant (1724-1804)
Tout le monde se souvient de la tirade de Patrick Le Lay à propos de la publicité et du temps de cerveau disponible des téléspectateurs ? Combien d'âmes sensibles et naïves ont été choquées ? Combien ont néanmoins continuées de regarder la télé en sirotant des sodas acidulés ? Il est vrai qu'il n'y avait rien là que Pierre Bourdieu (1930-2002) n'est déjà dit, avant le cynique PDG de TF1, dans son essai Sur la télévision. Pierre Bourdieu justement est né un premier août, d'où mon choix de l'incorporer à notre Citathon du jour.
En 1964, l'année où il refuse le prix Nobel de Littérature, Jean-Paul Sartre (1905-1980) publie Les Mots, un ouvrage dans lequel il raconte ses souvenirs d'enfance. Quelques décennies plus tard, alors que je n'étais moi-même pas tout à fait sortie de cette période ingrate (où on croit néanmoins que la vie se chargera d'apporter des réponses à la plupart des questions que l'on se pose), j'ai eu l'idée de me plonger dans ses mémoires. Si je n'y ai pas compris grand chose, ni trouvé de réponses décisives aux interrogations qui titillaient mon esprit adolescent, j'en ai au moins tiré des éléments de réflexion.
Nous avons inauguré notre Citathon avec une vidéo où Aldous Huxley (1894-1963) évoque 1984 de George Orwell (1903-1950). Il paraissait donc logique de s'arrêter un peu sur l'œuvre de son concitoyen. En admettant qu'une bibliothèque idéale puisse exister, je pense que la plupart d'entre-nous y placerait 1984 et La ferme des animaux en bonne position.
La plupart des cafénautes profitant de leurs congés estivaux, nous allons marcher au ralenti pendant quelques semaines et lancer aujourd'hui notre petit marathon littéraire de l'été, le Citathon. Le but est de revisiter les classiques, sans s'épuiser, par le biais d'une citation et/ou d'une vidéo. Nous démarrons la série avec l'écrivain britannique Aldous Leonard Huxley (1894-1963), né justement un 26 juillet à Godalming (Royaume-Uni). Son chef d'œuvre, Le meilleur des mondes, fait parti de ses livres qui marquent à coup sûr le parcours d'un lecteur.
Cafeduweb s'apprête à fêter le premier anniversaire de sa cinquième version et nous avons décidé d'en profiter pour dépoussiérer un peu le comptoir Livres. La période s'y prête d'ailleurs assez bien puisque les nouvelles parutions sont bloquées jusqu'à la déferlante de la rentrée littéraire. Or, c'est maintenant que la plupart d'entre nous disposent enfin de temps pour lire. C'est le fameux paradoxe français !
Bien que la chaîne locale de la Fox à Chicago prétende que les bibliothécaires ne sont pas nécessaires à la communauté et que les bibliothèques municipales représentent un gaspillage pour les fonds publics, les américains continuent de s'insurger contre les restrictions budgétaires. Les bibliothécaires, qui semblent avoir conservé leur sens de l'humour (et du glamour), ont trouvé le moyen d'attirer l'attention de leurs concitoyens grâce à une série de vidéos parodiques circulant sur le web.