Je trouve que Iains Pears a réussi un véritable tour de force. Bien qu'on le compare souvent au roman d'Umberto Eco, le Nom de la rose, j'avoue avoir un peu hésité avant de m'attaquer à ce pavé de 900 pages. Cependant, les échos étaient tellement enthousiastes que j'ai fini par l'ouvrir, puis feuilleter quelques pages... et, finalement, je l'ai avalé en quelques jours !
Iain Pears nous épargne les longueurs et la monotonie grâce à un procédé très simple : il s'agit d'un roman à plusieurs voix.
Ses personnages sont des chefs-d'oeuvre de psychologie; l'intrigue est bien ficelée et pleine de rebondissements; enfin, bien que l'histoire soit truffée de références historiques, littéraires ou scientifiques, Iain Pears ne lasse jamais son lecteur.
Certains passages sont particulièrement croustillants. Par exemple, les réflexions de l'italien sur le caractère irascible et les mauvaises manières des britanniques sont irrésistibles.
Finalement, après un millier de pages, je serais tentée d'en redemander.
Le Cercle de la croix de Iain Pears, Pocket, 2004, 928 pages