Éditions des Deux terres, 2009, 503 pages
Kay Scarpetta, l'héroïne de la série inaugurée par "Post-mortem", a quitté le service médico-légal de Richemond (Virginie) pour se lancer dans l'expertise privée.
A la demande du procureur Jaimie Berger, elle se rend à l'hôpital psychiatrique de Bellevue à New-York afin d'examiner un patient. Il s'agit d'Oscar Bane, soupçonné du meurtre de sa petite amie. L'accusé clame son innocence et prétend même que sa vie est menacée.Comment dire ? "Scarpetta" est une sorte de pastiche raté de la série du même nom. Patricia Cornwell, avec un manque de flamme évident, tente de resservir à son lectorat les ingrédients qui ont fait son succès (tueurs en série, investigations reposant sur des méthodes scientifiques sophistiquées, etc). Les personnages récurrents sont devenus des caricatures d'eux-même tandis que l'intrigue a l'originalité d'un copié-collé des romans précédents. Je passe sur les dialogues poussifs, les clichés et l'apologie du luxe ... Le livre m'est littéralement tombé des mains.