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By the pricking of my thumbs - Agatha Christie

Thomas (Tommy) Beresford ne visite pas fréquemment sa vieille tante Ada, à Sunny Ridge - une fois l’an grand maximum et quelle corvée ! la vieille dame irascible fait ou semblant de ne pas le reconnaître, ou le traite de bon à rien chasseur d’héritage sans oublier qu’elle insulte régulièrment son épouse Prudence (Tuppence) Beresford-Cowley,...

... qu’elle considère comme une gourgandine. Quand on sait que ladite gourgandine est déjà plusieurs fois grand-mère ...

Cette fois encore, Tuppence accompagne son époux, se fait éjecter et se retrouve dans le grand salon à siroter un thé en attendant le retour dudit mari. Dans le salon, une vieille dame un peu étrange lui demande si « c’était son pauvre enfant dans la cheminée » ...

Interloquée, Prudence n’y pense plus vraiment jusqu’à ce que la « chère vieille chose » (Ada) étant décédée, les Beresford retournent dans la maison de repos. Parmi les effets de la tante figure un joli tableau d’une maison isolée qui aurait été donné en cadeau par Mrs. Lancaster, la vieille dame rencontrée lors de leur dernière visite. Du coup, Prudence veut la revoir et apprend que de lointains parents sont revenus en Angleterre et ont emmené leur parente. Mrs. Beresford trouve cela complètement suspect, mais comme le dit son mari, que n’irait-elle inventer pour avoir une enquête à se mettre sous la dent!

Comme Tommy doit se rendre à une convention des services secrets dont il est encore un membre actif, Tuppence décide de se mettre à la recherche de la maison en question car elle est convaincue de l’avoir déjà vue quelque part. Et qui sait, peut-être pourra-t-elle aussi retrouver Mrs. Lancaster et la sauver des griffes de ceux qui l’ont enlevée ? Car pour elle il ne fait aucun doute que la vieille dame a été kidnappée !

Evidemment, déterminée comme elle l’est, Prudence (la mal-nommée) va découvrir la maison, coupée en deux de manière étrange (dans le sens de la longueur) et inhabitée du côté représenté sur le tableau. C’est bien joli de jouer aux détectives-amateurs, mais on fait d’étranges rencontres comme le couple occupant l’autre partie, comme le propriétaire et son assistante tous plus mystérieux et inquiétants les uns que les autres. De plus, dans les villages avoisinants, de mystérieures disparitions et morts d’enfants semblent liés à cette maison maudite.

Et lorsque Tommy revient de sa convention, plus de trace de son épouse depuis quatre jours ! A son tour, il va devoir se mettre à la recherche de sa chère moitié avec l’espoir d’arriver en temps voulu pour la tirer des griffes des criminels qu’elle pourchassait.

En dehors de Poirot et Marple , Agatha Christie a créé d’autres détectives tels Parker Pyne, Harley Quinn mais aussi le couple fameux : Thomas et Prudence Beresford , les célèbres « Partners in Crime », de la Blunt Detective Agency.

« By the pricking of my thumbs » est plein d’observations cyniques, Tante Agatha se faisant un plaisir de faire de l’humour noir à propos du temps qui passe, des maisons de repos, de la mort même. La complicité entre le couple Beresford est parfaite, ces deux-là s’entendent comme larrons en foire, se taquinant sans arrêt. Sans oublier Albert, leur homme de main/majordome/secrétaire, toujours sérieux, jamais surpris par l’excentricité de sa patronne, veillant sur eux comme une mère-poule.

J’ai toujours regretté que les aventures des enquêtes menées par les Beresford n’ait fait l’objet que de 5 romans; personnellement je trouve qu’ils en méritaient un peu plus.

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