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littérature

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Lecture: Grecs et Latins à la rescousse

Grâce aux secrets hasards de l'édition, nous pouvons désormais petit-déjeuner avec Socrate, boire un thé en compagnie d'Aristote, préparer le dîner selon les bons conseils des Anciens et apprendre l'art de la conversation à table en suivant l'exemple des maîtres de rhétorique grecs et latins.

Les facteurs aussi sont timbrés de littérature

Les services postaux britanniques viennent de lancer 8 nouveaux timbres à l’effigie de personnages célèbres de la littérature anglaise. Parmi les élus, il y a Albus Dumbledore, le directeur de l'école de sorcellerie Poudlard dans la série des Harry Potter de J. K. Rowling, ainsi que Lord Voldemort, le mage noir. La nouvelle collection de timbres s'inspire également de la saga du Disque-Monde de Terry Pratchett avec un hommage spécial au mage Rincevent et à Nounou Ogg, l'une des trois sorcières du Royaume de Lancre. La galerie de portraits s'enrichit également de personnages tirés du cycle du Monde de Narnia de C. S. Lewis, ou encore de la légende arthurienne.

Des livres à l'usage des snobs et des autres

Notre sélection du jour s'inspire d'un article paru dans Les Inrocks, le 13 février dernier, et intitulé Les cinq snobismes capitaux du critique littéraire. Le mot Snob est justement né de la littérature. Avant Boris Vian, Marcel Proust, Evelyn Waugh et Nancy Mitford, c'est William Thackeray (1811-1863), qui le premier en a donné une définition dans son roman Le livre des snobs (Rivages, Rééd. 2009). Après lui, bien-sûr, il y eût les chantres du dandysme, depuis Oscar Wilde en passant par Charles Baudelaire et Barbey d'Aurevilly.

Portraits d'auteurs en Playmobil(s)

Aujourd'hui je vous propose une petite échappée iconoclaste grâce à Fine Clonier, un site dédié aux amateurs de Playmobil(s). Le but de ce site est de fournir des outils permettant aux esprits créatifs de réaliser des clones inspirés des héros de la science-fiction, des personnages historiques ou des politiciens. Une série présentée sur le blog Booklicious est consacrée aux écrivains, poètes et philosophes. William Shakespeare, René Descartes ou Edgar Allan Poe, par exemple, possèdent désormais leurs sosies.

Des livres pour en finir avec les bonnes résolutions

Chaque année, à la même époque, c'est la même chanson : nous sommes censés prendre de bonnes résolutions. Il faut arrêter de fumer, manger moins, boire raisonnablement, travailler davantage, gagner plus, etc. Il en résulte 12 mois de tentatives molles et culpabilisantes d'abstinence ou d'efforts sans conviction pour atteindre l'idéal social du bon petit soldat. Aussi, Cafeduweb a sélectionné une liste de livres pour amorcer sereinement le tourment moral de l'année à venir.

La lecture intelligente est morte, vive le livre-objet !

Qu'une poignée de journalistes rabats-joies déclarent l'arrêt de mort des têtes pensantes du genre romanesque ne semble guère émouvoir les éditeurs. Il faut dire que ceux-ci ont de quoi riposter. Les livres sont creux ? Qu'à cela ne tienne, il suffit de leur offrir de magnifiques écrins et créer des produits dérivés pour augmenter leur valeur ajoutée. Le roman est devenu un genre "pièce de musée" ? Il faut miser sur le concept du livre objet d'art et capitaliser sur les éditions limitées.

Après la mort de la littérature française, l'hécatombe mondiale ?

Tout le monde se souvient du vent de fureur qui a secoué le monde littéraire français en 2007, quand que le journaliste américain Donald Morrison a décrété « the Death of French culture », à la Une de l'édition européenne du Time. Les prémices du sinistre s'étaient pourtant déjà fait sentir en 2002 avec le pamphlet de Pierre Jourde, dénonçant la littérature sans estomac. Il est vrai qu'il est moins grave de se zigouiller entre soi (mais c'est une autre histoire). En juin dernier, après la publication de la fameuse liste des « 20 under 40 » (20 meilleurs romanciers de moins de 40 ans) du New-Yorker, le journaliste américain, Lee Siegel a déclenché un nouveau séisme en annonçant dans le New York Observer que le roman est un genre moribond.

Maman, les petits livres...

C'est une banalité de dire que dans nos sociétés il importe d'être toujours le premier en tout. Le monde littéraire n'échappant pas à la règle, les éditeurs, les libraires et les journalistes commandent des tas d'études statistiques et établissent continuellement des classements. Il s'agit de savoir qui vend le plus de livres et combien temps l'heureux gagnant se maintient en tête de liste. Ainsi, il en vendra encore plus. La littérature de jeunesse est également soumise à la dictature du bestseller. Parallèlement, les éditeurs ont inventé un nouveau concept : la littérature "crossover" (littéralement mélange, croisement), des romans s'adressant à la fois aux enfants et aux adultes.