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Journal d'un corps - Daniel Pennac

Dans ce roman, non autobiographique, le but de Pennac est de retracer la vie entière d'un homme au travers de son corps, de l’adolescence à la mort.

Habituellement le battage médiatique autour d’un événement ou d’une œuvre non seulement me laisse froid mais à même tendance à me repousser. Il y a des exceptions et « Le journal d’un corps » de Daniel Pennac avait échappé à ce phénomène étrange…
Le thème en lui-même était original et habituellement quand je lis Pennac sur une couverture, je suis preneur. Pourtant j’aurais peut-être du me méfier en entendant les avis et critiques unanimes des participants de l’émission de France Inter « Le masque et la plume ».

Il a fallu quelques temps pour que je le lise, sans doute pour oublier ce battage, pour atténuer mes attentes.

Le début du roman est très plaisant et même parfois drôle, et une description intéressante de la masturbation, là on sait que c’est du vécu.

Mais très vite on s’embourbe dans des longueurs sans intérêt et d’un ennui sans nom. Sans oublier les diverses pathologies atteignant le « héros» dont les descriptions sont d’un ridicule !

Il a fallu atteindre la fin du roman pour enfin trouver de l’émotion et je dois dire que j’en avais les larmes aux yeux.

Un journal est supposé être écrit au fur et à mesure que le temps passe, mais l’écriture est la même de 13 à 86 ans !! Même si ado il se juge déjà atteint de maladies de vieux, son langage, son vocabulaire ne correspond ni à son âge, ni même à son époque. C’est un journal écrit par un « vieux » ! C’est sans doute la raison de cette fin plus tendre, plus émouvante.

Au milieu de l’ennui il y a parfois des tentatives d’amuser le lecteur avec des petites phrases ou blagues complétement éculées !

Ainsi Tijo lui faisant observer qu’il dit littéralement ATCHOUM en éternuant, lui dit :
Toi et tes bonnes manières ! Tu es si bien élevé que si ton cul pouvait parler il dirait « Prout ».

Toujours le même Tijo, à la naissance du premier petit enfant lui demande
« Ca ne te dégoute pas de coucher avec une grand-mère ? »

C’est bien la première fois que je fini aussi ému après avoir lu un roman décevant ! Il y a deux cents pages de trop, si ce n’est plus. Alors la solution est peut-être de ne lire que le début et la fin, en oubliant le reste.

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