©

Les Nains de la mort - Jonathan Coe

Voila un roman qui se dévore en quelques heures. Le narrateur, William (ou Bill) est un jeune musicien qui a quitté sa famille, ses amis et sa province. La tête pleine de rêves et de projets, il est parti chercher fortune dans la capitale.

Confronté aux réalités de la vie londonienne, William déchante un peu, car, sans être complètement misérable, son quotidien est plutôt glauque. Mais, le jeune homme est un garçon résistant, bien qu'un peu naïf. Ni les petites pimbêches des quartiers chics, ni les tours des HLM surpeuplés, ni même les bars miteux dans lesquels il se produit n'ont raison de son enthousiasme. Mais le destin, malheureusement, s'acharne parfois.

Le jour où William décide que son avenir doit prendre un tournant décisif, c'est la catastrophe. En l'espace de quelques heures à peine, il se trouve mêlé à un trafic de drogue puis témoin d'un assassinat. Et, comme si cela ne suffisait pas, sa petite amie décide de rompre, tandis que sa co-locataire tente de se suicider.

Déprimant ? Et bien, non. Pas du tout, car Jonathan Coe, comme tout britannique qui se respecte, maîtrise parfaitement l'humour noir. C'est une oeuvre qui tient à la fois du roman initiatique, du polar humoristique et de la critique sociale (mais sans moralisme excessif ou mal placé). Bref, Les nains de la mort est un roman comme j'aimerais en lire plus souvent et que je conseille vivement.

Les Nains de la mort de Jonathan Coe, Folio, 2002, 232 pages

Références
Lien à insérer

Si vous citez cet article sur un site, un blog, un forum ou autre contenu web, utilisez l'adresse ci-dessous. Après validation par un administrateur, votre site apparaîtra ci-dessous comme référence.

Ils commentent à distance !

Pour l'heure, personne ne commente sur un autre site web.

Suggestion de mots-clefs : critique les nains de la mort jonathan coe ;
Discussions
Pas d'avis pour “Les Nains de la mort - Jonathan Coe”
Participer à la discussion (Via le forum)

Vous devez être identifiés pour poster un avis



Mot de passe oublié