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Second Chance - James Patterson

Le "Women’s Murder Club" frappe à nouveau ! --
Revoilà nos quatre brillantes copines : la policière, la légiste, l’assistante du procureur et la journaliste. Elles unissent une fois encore leur savoir-faire professionnel et leur esprit de déduction afin de résoudre une enquête aussi sordide que leur première aventure.

Une fusillade à la sortie de la chorale d’une église - chorale composée d’enfants - tue une petite fille noire et c’est presque un miracle qu’elle ait été la seule à être touchée. Un miracle ? Pas sûr.

Car lorsque Claire Washburn, médecin-légiste auprès de la San Francisco Police Department, pratique l’autopsie, il s’avère que la balle qui a tué l’enfant n’est pas du tout du même calibre que l’arme utilisée pour la fusillade. C’est donc cette petite fille noire qui était la véritable cible du criminel. De plus, elle était la nièce d’un policier.
Lindsay Boxer - promue lieutenant depuis l’enquête dite "des jeunes mariés" - accepte la théorie de Claire d’autant plus facilement que quelque temps auparavant une vieille dame noire a été "lynchée" dans la cave de son immeuble. Elle était veuve d’un policier. Par ailleurs, à chaque fois, on trouve sur les lieux du crime, un curieux dessin d’un animal mythologique à double tête (lion et capricorne) au corps de serpent.

Boxer et ses copines en déduisent assez rapidement, en fonction des éléments dont elles disposent, qu’il s’agit d’un meurtrier ayant décidé de s’en prendre à des personnes de couleur ayant des liens familiaux étroits avec la police. Rapidement, avec l’aide de ses collègues de la police, elle dirige son enquête vers les milieux racistes extrémistes blancs et l’un d’eux émerge particulièrement "La chimère" (emblème décrit plus haut). Bien que le groupe soit dissout, il semblerait donc qu’un élément isolé continue le combat raciste.

Tueur en série ? Combat extrémiste ? Ou plutôt (et plus vraisemblablement) vengeance personnelle ? C’est vers cette dernière solution que Lindsay Boxer dirige son enquête et elle a tout intérêt à se dépêcher car trois autres attentats suivront très rapidement : l’un dirigé vers Claire Washburn, la légiste étant noire elle aussi ; un autre sur le Chef de la police de San Francisco, Mercer (également noir), qui lui n’aura pas la chance de Claire et n’en réchappera pas. Cela fait donc 3 morts à l’actif du meurtrier.

Quant au 3ème attentat, il est dirigé contre Cindy Thomas, la journaliste, qui a décidé de sortir avec le séduisant révérend noir, rencontré au cours de l’enquête auprès de la chorale. Tout semble mener vers un flic ripoux, destitué de la police et mis en prison quelques 20 ans auparavant.

En parallèle à l’enquête, on retrouve évidemment les problèmes personnels des 4 mousquetaires au féminin. Cette fois, Lindsay ne se bat plus contre la maladie, mais doit affronter le retour de son père dans sa vie, après plus de 20 ans d’absence. Que cache ce retour qui semble lié à son enquête ?

Comme dans les autres romans de James Patterson, le récit se passe à la première et à la troisième personne. Première, lorsqu’il s’agit des réflexions de Lindsay ; troisième, dans les autres cas (Ce procédé est également utilisé par Harlan Coben).

En dehors de la complicité et de l’ingéniosité des 4 jeunes femmes, ainsi que de leur goût prononcé pour les margarita’s, je n’ai pas beaucoup apprécié le deuxième roman dans cette nouvelle série de Patterson. L’anglais qu’il utilise pour écrire est très peu soigné, identique à celui parlé dans les feuilletons policiers américains, c’est à dire réduit à sa plus simple expression. Cette impression n’était d’ailleurs pas erronée puisqu’au départ le "Women’s Murder Club" devait faire l’objet d’une série télévisée.

J’imagine qu’il envisageait une sorte de "Desperate Housewives", mais les producteurs de cette série-là semblent lui avoir coupé l’herbe sous les pieds. Le récit est plein de rebondissements et cependant j’ai eu l’impression que l’histoire traînait en longueur.

Patterson me donne l’impression de faire une réelle fixation sur les tueurs en série, un genre assez populaire aux U.S.A, il suffit de lire les romans de Patricia Cornwell ; je ne suis pas certaine d’ encore me laisser tenter par les autres polars de cette série qui devient de plus en plus populaire outre-Atlantique où elle en est à son 5ème volet, Patterson jouant sur les mots et chiffres dans ses titres, à la manière de Janet Evanovitch et sa série Stephanie Plum.

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