La série imaginée par Gilda Piersanti compte quatre volumes qui correspondent à autant de « saisons meurtrières ». Après "Rouge Abattoir" (hiver) et "Vert Palatino" (printemps), voici "Bleu catacombes" (été), la troisième enquête de la flic romaine Mariella De Luca. Ce roman a été couronné par le Prix SNCF du Polar Européen et le Prix du Polar méditerranéen. Le quatrième volume de la série, "Jaune Caravage" (automne), est paru en mars 2008 aux éditions du Passage.
Le vendredi 15 août 2003, jour de Ferragosto, la plupart des romains ont déserté le centre ville et la majorité des agents de la brigade criminelle sont en vacances. Les célèbres catacombes de la capitale italienne attirent une foule de touristes qui espèrent ainsi échapper quelques heures à la canicule. Ils y feront une macabre découverte.
Pendant ce temps, L'inspectrice principale Mariella De Luca, profite du long week-end qui s'annonce pour s'offrir une escapade amoureuse à Ostie. Pas de chance ! C'est à cet endroit, dans un cabanon de plage, qu'une riveraine découvre une tête humaine joliment emballée dans un panier à fleurs.
Quel rapport entre la décapitation d'une retraitée de l'assistance publique et celle d'un richissime cinéaste dont on retrouvé la tête dans les catacombes ? C'est ce que devra découvrir la jeune enquêtrice, avec l'aide de Silvia Di Santo, son indomptable assistante, les conseils de Paolo, le séduisant archéologue et le soutient discret de son supérieur, le commissaire D'Innocenzo.
C'est la première fois que je suis déçue par un Prix SNCF. L'enquête est longue à démarrer et les états d'âmes de l'héroïne, qui occupent une bonne partie du récit, ne me l'ont pas rendue sympathique. L'intrigue proprement dite est bouclée en une centaine de pages mais sans véritable enquête. : les flics interrogent quelques témoins, procèdent à de vagues recherches dans les archives d'un orphelinat et le mystère se résout presque de lui-même.
Titre: Bleu catacombes
Auteur: Gilda Piersanti
Editeur: Pocket
Année: 2009
Pages: 243