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Le Code du Diable - John Sandford

Le monde des « hackers » est en ébullition après la mort suspecte de l’un d’entre eux.
Lorsque son copain Jack Morrison se fait faussement accuser de meurtre et assassiner véritablement, il accepte d’aider la sœur du mort, convaincue de l’innocence de son frère.

Il est plus que probable que Jack avait découvert quelque chose de très suspect au sein de sa société à Dallas, chargée de mettre au point une puce informatique très sophistiquée destinée à assurer un cryptage inviolable sur Internet. Jack aurait été surpris en train de voler des informations secrètes et aurait tué le gardien. Ce que tout le monde ignore est que le vrai coupable est un certain St.John Corbeil, président d’une société au Texas, bien décidé à rafler un maximum d’argent.

Afin de l’aider dans son enquête, Kidd fait appel à LuEllen, la charmante amie voleuse, qui parfois partage quelque chose de plus que sa simple amitié. Bien vite, le monde des pirates de l’informatique est menacé et pour même pour Kidd il semblerait que ce ne soit plus qu’une question de temps avant qu’il ne soit découvert. Il doit donc agir très rapidement afin de couvrir ses arrières car la NSA et le FBI sont sur ses talons, mais il doit aussi échapper au criminel et ses sbires. Il va donc, à son corps défendant, partir du Minnesota vers le Texas où va s’engager une partie de bras de fer entre Corbeil et lui.

Roman à deux temps, l’un à la première personne du singulier lorsque Kidd parle de son aventure, l’autre à la troisième personne, lorsqu’il s’agit de parler de St. John Corbeil. (Ce principe d’écriture est également utilisé par d’autres écrivains outre-Atlantique, comem Harlan Corben p.ex.).

J’avoue ne pas avoir vraiment accroché à ce récit qui, selon moi, doit plutôt plaire aux fanas de l’informatique. Ce thriller, qui se veut musclé, traîne fortement en longueur bien que l’un ou l’autre rebondissement viennent étoffer le récit.
J’ai l’intention de découvrir l’autre personnage récurrent de l’auteur, à savoir l’inspecteur Lucas Davenport car ces thrillers sont paraît-il nettement plus passionnants, leur succès en librairie semblant l’attester. Ici j’ai seulement eu l’impression de lire un piètre scénario de série télé.

A propos de l’auteur :

John Sandford est un auteur célébré pour sa série « Prey » mettant en scène son détective récurrent Lucas Davenport ; la série en est à 16 romans. A côté de cela, il est également l’auteur de la série mettant en scène « Kidd » un peintre, virtuose de l’informatique et très fort en tarot, mais ce ne sont pas ses seuls talents ; parfois il n’hésite pas à se mettre légèrement hors la loi. En général il travaille seul, mais parfois il demande de l’aide à LuEllen, une charmante voleuse.

Il est apparu pour la première fois dans « The Fool’s Run » mais n’a fait l’objet que de quatre romans à ce jour car au vu du succès remporté par la première enquête de Lucas Davenport, policier aux méthodes efficaces sinon plutôt douteuses, l’éditeur de Sandford souhaita qu’il focalise son énergie littéraire sur ce personnage récurrent très apprécié du public.

De son vrai nom John Roswell Camp, il naquit en 1944 dans l’Iowa. Pour des raisons de parutions, l’un de ses éditeurs lui demanda de choisir un pseudo afin d’éviter des conflits de marketing, Camp choisit alors le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle.

Il se mit à l’écriture assez tôt mais c’est en dernière année de lycée que son professeur d’anglais l’y encouragea sérieusement, ayant descellé un réel talent chez son élève. En 1966 il fut diplômé de l’université d’Iowa en « Etudes américaines » ; il écrivit également quelques articles pour le journal de l’école mais c’est à l’armée qu’il s’intéressa réellement au journalisme où il travailla pour le journal de la base ; il s’engagea volontairement ensuite et choisit alors l’école militaire de journalisme et suivit des cours intensifs afin d’apprendre à écrire pour l’armée. Il fut alors envoyé en Corée pour y travailler et dès lors fut l’un des rares soldats de sa base à ne pas partir au Vietnam. Certains articles le citent comme ayant participé au conflit coréen, ceci est absolument impossible étant donné qu’il avait 11 ans à l’époque. A son retour d’Asie il travailla pendant deux ans pour le Cape Girardeau Missourian et ensuite retourna dans l’Iowa où il obtint son diplôme de journalisme à l’université ; ensuite il partit pour la Floride où il fut engagé au Miami Herald pour qui il travailla pendant 7 ans. En 1978 il déménagea pour Twin Cities où il collabora au St Paul Pioneer Press ; en 1980 il fut l’un des finalistes du Pulitzer avec une série d’articles sur la culture amérindienne.

En 1986 il obtint le Prix Pulitzer de la presse écrite pour une série d’articles collectivement intitulées « Life on the Land : An American Farm Family." Les articles parlent de la crise agricole dans le Midwest et suivent la vie d’une typique famille de fermiers du Minnesota pendant une année entière.

En 1989 il cessa de collaborer à temps plein pour le Pioneer Press ; l’année suivante il arrêta complètement cette collaboration. En 1996, il écrivit une suite « dix ans après » à sa série d’articles « Life on the Land » ; de temps à autres il écrit des critiques littéraires pour le Fort Worth Star Telegram mais n’est pas redevenu journaliste à temps complet.

Pour plus d’infors, voir son site : https://www.johnsandford.org

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