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Le dernier Caton - Mathilde Asensi

Nous voilà aux prises avec soeur Ottavia Salina, religieuse paléographe de renom au caractère de vieille fille, bien trempé ! C’est au sein des archives secrètes du Vatican qu’elle poursuit ses recherches, jusqu’au jour où ses supérieurs - un peu machos - lui demandent de décoder un ensemble de croix découvertes sur la peau d’un Ethiopien décédé lors d’un accident d’avion.

Mais aucune autre indication ne lui est donnée, on lui fourni seulement l’aide d’un impassible et secret garde Suisse, Kaspar Glaüster-Röist. Malgré le silence qu’on lui oppose à chaque fois qu’elle veut en savoir plus, elle finit par en savoir un peu trop au goût de certains, et dès qu’elle décode l’énigme, ses supérieurs l’exilent loin de Rome, du Vatican et ses secrets.

Mais elle n’a pas le temps de descendre de l’avion l’emmenant en Irlande, qu’elle doit repartir pour Rome où on lui demande de poursuivre l’enquête toujours en compagnie du garde Suisse Kaspar Glaüster-Röist, mais aussi avec un séduisant et attachant professeur, Farag Boswell.

L’enquête les entrainent à la chasse à une mystérieuse organisation vieille de 2000 ans, les stavrophilakes, dont la mission était de protéger la Vraie Croix. Pour les retrouver, ainsi que les reliques qu’ils dérobent dans toutes les églises du monde, le trio va devoir traverser l’Europe et le Moyen Orient, sur les pas du poète italien Dante et sa «Divine Comédie», pour passer les sept épreuves qui lui donneront la clef du secret pour retrouver la Croix... Indiana Jones nous voilà !



C’est le troisième roman de Mathilde Asensi qui tombe entre mes mains après «le salon d’ambre» et «Iacobus». Déjà dans «Iacobus» il y avait des épisodes dignes d’Indiana Jones. Mais dans «Le dernier Caton» c’est quasiment du pur jus ! Action, ésotérisme, énigmes, danger, amour, tout est au rendez-vous.

L’histoire en elle-même est prenante, plutôt anti-clérical, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Ce que je n’ai pas vraiment compris c’est l’intérêt dans le roman qu’Ottavia soit issue d’une grande famille mafieuse ... et le pire est qu’elle ne s’en était jamais rendu compte. C’est tout de même plutôt extravagant. La caractère d’Ottavia, un vrai caractère de vieille fille, qui régulièrement joue les vierges effarouchées, me laisse perplexe et ses niaiseries sont par moment plutôt exaspérantes.

Malgré ces critiques, j’ai apprécié ce roman dont on a du mal à décrocher. Il est divertissant et m’a fait passer un bon moment, un de plus qui pourrait bien finir à l’écran. Un dernier regret, Mathilde Asensi s’arrête un peu en route, le sujet était intéressant mais elle ne l’exploite pas suffisamment à mon goût et nous offre par moment des longueurs inutiles sauf à remplir des pages blanches. Mais je sais que j’en veux toujours plus ...

Présentation de l'éditeur :
 
Il y aurait eu un ordre antérieur aux Templiers et qui leur aurait survécu. Ses membres seraient les gardiens depuis des siècles du plus grand des mystères sacrés de notre civilisation. Dante lui-même aurait risqué sa vie avec eux et la Divine Comédie contiendrait dans ses pages l'une des clefs d'accès à leur sanctuaire. Ottavia Salina, pourtant employée aux archives officieuses du Vatican, et de ce fait informée des secrets les plus enfouis de l'Eglise, ne sait rien d'eux. Aussi, lorsqu'on lui demande soudainement de quitter ses kilomètres de souterrains blindés pour étudier d'étranges scarifications sur le cadavre d'un Ethiopien, elle quitte sa blouse sans poser de questions. Ottavia ignore encore qu'avec la découverte des cicatrices ciselées comme des fils de soie sur le corps de cet homme, elle ne verra bientôt plus jamais le monde comme avant...


Vous pouvez aussi lire les avis de Niki et du Baudet sur leurs sites respectifs. Ceux sont eux qui m’ont donné envie de le lire. Merci pour ce conseil et du bon moment passer avec ce texte.



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