L'avantage de la collection Folio 2E est qu'elle permet d'aborder, dans un format bon marché, des auteurs classiques ou contemporains à travers des textes cours, inédits ou connus. Certains sont rassemblés dans la prestigieuse Bibliothèque de La Pléiade, à l'instar des œuvres de Thomas De Quincey (1785-1859). L'anthologie réunit des textes autobiographiques (Confessions d'un mangeur d'opium anglais), des essais d'humour noir (De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts), des récits (Les Derniers jours d'Emmanuel Kant) et des œuvres de fiction (Le bras de la vengeance).
Le thriller par définition est un polar psychologique puisqu'il est censé créer une forte tension, si ce n'est un sentiment de peur chez le lecteur. En ce sens, Les liens du sang de Thomas H. Cook est un classique du genre. Le romancier américain y explore les méandres de la folie humaine et, en particulier de la schizophrénie paranoïaque. Le lecteur est placé dans une situation d'autant plus inconfortable qu'il ignore le nombre exact de morts, si d'autres surviendront dans un avenir proche et, surtout, si le narrateur est sain d'esprit ou s'il est la victime collatérale de la folie de sa sœur, voire celle d'un manipulateur profitant de leur antécédents familiaux.
En ce début d 'année, de nombreux rédacteurs de blogs littéraires ont établis la liste de leurs bonnes résolutions pour 2011 (lire plus de classiques et d'essais, s'ouvrir aux littératures étrangères et de préférence en versions originales, réduire sa Pile à lire...), qui vont généralement de paire avec l'inscription à divers challenges (liste de lectures communes en fonction d'une thématique prédéfinie). Personnellement, je n'aime guère m'imposer des contraintes et je n'ai aucune envie de m'astreindre à une boulimie littéraire proche de la nausée. Ainsi que l'écrit Jules Renard (Journal 1887 / 1910, ed. Robert Laffont) « J'aime à lire comme une poule boit, en relevant fréquemment la tête, pour faire couler. »
Après Oscar Wilde et Jane Austen, devenus héros de polars à leur insu, voici que Voltaire et Freud se lancent à leur tour dans l'investigation policière et que H.G. Wells part à la poursuite de Jack l'éventreur dans l'espace temps. Parallèlement, Mark Twain et Abraham Lincoln chassent les vampires, tandis que la Reine Victoria s'attaque aux zombies. Avant eux, Lord Byron, Denis Diderot, Sir Arthur Conan Doyle ou Jean de La Fontaine étaient déjà passer de l'autre coté du miroir. Combien d'autres encore ? Cafeduweb a mené sa petite enquête dans le monde littéraire.
Je profite de la parution prochaine du livre de Luis Sepulveda, Dernières nouvelles du Sud, et de sa visite en France en mai prochain, pour revenir sur son chef d’œuvre Le vieux qui lisait des romans d'amour. Cet opus dédié à l’écologie, est un chef d’œuvre du genre. Loin d’être une sorte de roman-pamphlet ennuyeux, c’est un petit bijou d’écriture, une véritable leçon de vie que l’on dévore en quelques heures.
Ainsi que le souligne Le Temps, la rentrée littéraire défie toutes les lois économiques et sociales. Cette année, les éditeurs battront le record de la décennie avec plus de 700 nouveautés publiées. Les 15% de Français qui lisent plus de 20-25 livres par an, pourront toujours aller défier quelques blogueurs en participant au challenge du 1% littéraire, avaler leur PAL (Pile à Lire) à toute vitesse, voire celles des autres grâce aux swaps (échanges). Si vous préférez « bien lire », vous apprendrez les vertus de la lenteur, défendues par Friedrich Nietzsche dans sa préface d'Aurore. Enfin, si vous faites partie des 70% de mauvais élèves qui achèvent difficilement un opus dans l'année, il va falloir trouver une parade pour briller dans les dîners en ville.
Nous sommes en février 1777 dans un Paris enneigé et où la misère est au coin de chaque ruelle. Nicolas Le Floch, marquis de Ranreuil, commissaire de police au Châtelet se retrouve à devoir élucider un véritable sac de noeud suite à sa fortuite découverte, un cadavre dans une rue longeant la prison de Fort L’Evêque.
Ce recueil est dédié aux vrais amateurs de littérature gothique. Les nouvelles sont rédigées à la manière des classiques de l'ère victorienne et sont peuplées de créatures démoniaques, dépouillées des atours sensuels de la nouvelle vague vampirique. Les suceurs de sang sont des stryges hideux peuplant les caves humides des cités embrumées, les spectres hantent les ruines des manoirs austères et des créatures sanguinaires viennent semer la terreur dans la lugubre campagne anglaise.
Parmi les requêtes qui reviennent fréquemment dans le moteur de recherche de Cafeduweb, il y a les « meilleurs romans historiques ». C'est pourquoi nous avons établi une liste de 100 œuvres, dont les critères de sélection sont les livres récompensés par des prix littéraires, les bestsellers et les classiques. Nous les avons ensuite classés par périodes (Antiquité, Moyen-âge, etc). Ce type d'exercice étant forcément subjectif, nous avons éliminé certains romans pour des raisons toutes personnelles. En revanche, nous nous sommes attachés à favoriser une sélection cosmopolite d'écrivains.
Les séries policières historiques ont le vent en poupe depuis quelque temps. Les éditeurs comme 10/18 ou Le masque (Coll Labyrinthes) l'ont d'ailleurs bien compris. Notre palmarès n'a pas vocation à l'exhaustivité. Il s'agit d'une sélection de nos œuvres préférées. Par ailleurs les classiques comme Sherlock Holmes ou Arsène Lupin n'ont pas été retenus puisqu'ils ne sont pas des romans historiques à proprement parler.
Les ouvrages édités par la maison d'édition Penguin inspirent souvent les artistes anglo-saxons. L'an dernier, à l'occasion des 75 ans de l'éditeur, l'artiste britannique Harland Miller leur a dédié une exposition à Amsterdam. Paul Buckley, le directeur créatif de Penguin, a invité plusieurs artistes à réaliser l'illustration des couvertures de la collection Penguin Ink. Plus récemment, il a demandé à l'illustratrice canadienne, Jillian Tamaki, de consacrer un projet à la célèbre collection. Elle réalise des broderies s'inspirant des couvertures de livres. Son catalogue compte pour l'instant trois auteurs classiques: Jane Austen, Frances Hodgson Burnett et Anna Sawell.
En dépit d'une moisson encore plus fructueuse qu'en 2009 (si on exclut les surplus qui iront au pilon), cette rentrée littéraire sera marquée par la mort annoncée du livre imprimé. On en parle depuis une bonne décennie mais les événements récents indiquent que la révolution est bien en marche. L'arrivée de nouveaux appareils contribue à démocratiser l'ebook et de nouvelles plateformes de téléchargement sont créés presque chaque jour. Les polémiques opposant les défenseurs de l'imprimerie aux aficionados du numérique s'essoufflent, tandis que se multiplient les débats sur l' avenir des librairies traditionnelles et des bibliothèques, l'instauration d'un prix unique du livre ou d'un taux de TVA réduit, l'intégration de publicités dans les textes, la censure, le piratage, les droits d'auteurs, l'écologie électronique, etc.
Jo Nesbø fait parti de ces écrivains scandinaves qu'on ne présente plus (Stieg Larsson, Henning Mankell, Karin Fossum, Arnaldur Indridason, etc). Bien entendu, nous allons le faire quand même. Considéré comme le Roi du crime dans sa contrée natale, il est l'auteur de polars dont le héros récurrent est Harry Hole, un détective névrosé et alcoolique, comme il se doit dans le genre Roman Noir. La série compte déjà 8 épisodes, mais un neuvième (intitulé Fantôme, dans sa version originale) devrait paraître en juin 2011 en Norvège. Le Chasseur de têtes (2009), autre roman policier, ne fait pas parti du cycle. Jo Nesbø écrit également des livres pour enfants.
Le polar est considéré comme la lecture de prédilection des estivants et les magazines littéraires publient traditionnellement leurs dossiers consacrés au roman policier, juste avant la période des vacances. Lorsqu'on est sur son lieu de villégiature, il est aussi de coutume, entre deux lectures, de rédiger des cartes à l'attention de ses proches restés à la maison. Si vous faites de ceux qui n'ont pas pu partir, rien ne vous empêche de répondre à vos correspondants. Les éditions Zinc proposent justement eu une idée originale.
Le "Women’s Murder Club" frappe à nouveau ! --
Revoilà nos quatre brillantes copines : la policière, la légiste, l’assistante du procureur et la journaliste. Elles unissent une fois encore leur savoir-faire professionnel et leur esprit de déduction afin de résoudre une enquête aussi sordide que leur première aventure.
Je ne suis pas épaté par les livres auxquels je ne comprend rien. A ce titre L'arc-en-ciel de la gravité est comparable à un annuaire téléphonique, à ce détail près qu'il ne possède même pas d'index alphabétique pour faciliter les recherches. C'est un recueil d'informations sans liens entre elles et sans intérêt si on ne fixe pas un objectif précis au début de la lecture. Le mien fut de comprendre comment des personnes peuvent encenser ce livre.
En ce 1er décembre, quatrième dimanche avant Noël, les fêtes de fin d’année s’annoncent plutôt mal pour les flics de Cologne et les usagers des transports en commun. En effet, un amateur du poète allemand Friedrich von Schiller (1759-1805) a envoyé à la police et aux médias un extrait du Chant de la Cloche, annoté d’une menace d’attentat. Après avoir décrypté la lettre anonyme, les enquêteurs arrivent à la conclusion que le drame aura lieu le 23 décembre dans une station de métro. Il s’agira sans doute d’un incendie ou d’une bombe.
Roman autobiographique de Louis Garneray aux éditions Phébus collection Poche.
En 1802, à la faveur de la paix d'Amiens conclue entre Bonaparte et les Anglais, le jeune Garneray (il n'a pas vingt ans) quitte la compagnie de ses amis corsaires et s'engage à bord de la "Petite Caroline", un brave navire marchand...
Roland Mitchell, jeune auteur désargenté, aimerait écrire une biographie à propos de son "idole" littéraire : le poète symboliste anglais, Randolph Henry Ash.
Deuxième volume de la saga des Talvace
Harry trépigne d'impatience à se lancer enfin seul sur les routes, malgré la gentillesse d'Adam qui a épousé Gillieis sa mère et l'a pris comme apprenti-maçon.
Après s'être lié d'amitié avec un chevalier anglais prisonnier à la cour, le jeune Harry, par un très malheureux...
Le black-out estival de l'édition (les publications sont repoussées à la rentrée, événement majeur qui précède la course aux prix littéraires), est l'occasion de revenir sur les impasses littéraires de l'année écoulée: les bestsellers dont on a parlé dans les dîners en ville et les grands classiques qu'un lecteur émérite est censé avoir digérés. Éditeurs, libraires, bibliothécaires et journalistes prescrivent une liste d'ouvrages exotiques et distrayants pour s'évader loin des tracasseries quotidiennes et des dures réalités du désordre mondial. Lire et Le Magazine Littéraire publient leur traditionnel dossier Polars; Le Monde, ses petites perles inédites. Cette année, crise financière oblige, il se peut que votre banquier vous suggère aussi quelques devoirs de vacances.
En décembre 1899, Marcel Proust, qui parle si peu l’anglais, décide de traduire The Bible of Amiens, l’œuvre du sociologue, écrivain et critique d’art, John Ruskin (1819-1900). Ce volume, consacré à la cathédrale d’Amiens, et paru 15 ans plus tôt, devait inaugurer une série dédiée à l’histoire du christianisme en Europe : Our Father Have Told Us. Il faut six année à Marcel Proust (1871-1922), avec l’aide de sa mère et du traducteur Robert d'Humières, pour arriver à bout de La Bible d'Amiens.
Pour établir un palmarès des 50 meilleurs polars historiques, il faut s'appuyer sur des critères plus ou moins subjectifs. Ici, nous avons choisi d'exclure les séries policières pour lesquelles nous avons établi une liste séparée. Parmi les ouvrages que nous avons sélectionnés, il y a des classiques et des ouvrages récents. Vous constaterez enfin que certains livres sont à la croisées des genres (suspense/aventure ou Thriller/western, par exemple).
Après leur brillante réussite lors de l’enquête contre « Mr. Brown », Prudence (la mal-nommée) Cowley et Thomas Beresford se sont mariés ; Tommy a obtenu un poste au MI5 (ou du moins sont équivalent de l’époque), quant à Mrs. Tommy, elle commence sérieusement à s’ennuyer dans sa petite vie confortable.
Les neuf titres des nouvelles.
Je n'ai pas reconnu le livre, j'en ai tout oublié comme si on m'avait fait un lavage de cerveau littéraire, mais l'émotion, l'enthousiasme, la sensibilité sont restés intacts.
J'ai découvert Francis Mizio en surfant sur le net. Il faut dire que son site « mégalo » est convaincant; mais, comme je suis paresseuse et que c'est bientôt les vacances, j'ai choisi un petit recueil de nouvelles policières.
James Patterson, publie en moyenne 9 livres par an, qui sont traduits dans 38 langues. Bien que cette petite entreprise lui rapporte déjà 60 millions de dollars par an, l'auteur de romans policiers envisage de se diversifier en recrutant, non plus de simples "co-auteurs", mais des écrivains associés afin de créer une sorte de franchise internationale. Ainsi, au lieu de faire l'objet d'une banale traduction, les différents épisodes de sa nouvelle série seront déclinés en plusieurs versions.
En général, je n'aime pas beaucoup les polars historiques. La plupart du temps, l'auteur dispense quelques touches d'éléments historiques pour colorer sa toile de fond au profit de l'intrigue policière; ou, à l'inverse, l'enquête n'est qu'un prétexte qui lui permet de pimenter son roman. Par ailleurs, je me méfie des écrivains prolifiques comme Christian Jacq figurant régulièrement sur la liste des bestsellers. Pourtant, sans aller jusqu'à dire que je vais me ruer sur tous ses livres, je dois reconnaître que j'ai passé un agréable moment en sa compagnie.
Roman de Graham Greene, paru aux éditions 10/18 dans la collection "Domaine étranger"
En 1952 à Saigon, pendant les fêtes du Nouvel An chinois. Le cadavre d'un jeune américain est retrouvé au bord du fleuve. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Vigot demande au journaliste anglais Thomas Fowler, un quinquagénaire qui connaissait la victime, de venir reconnaître le corps.
Le prédateur est la huitième enquête de Joe Pickett, ancien garde-chasse de la ville de Saddlestring et travaillant pour le compte du gouverneur du Wyoming. Le héros de C.J. Box possède donc déjà un lourd passé auquel il est fait référence à plusieurs reprises. Néanmoins, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les romans précédents pour s'y retrouver. La série compte déjà 11 épisodes en anglais dont le dernier, Cold Win, est paru en 2011. L'auteur a été récompensé par plusieurs prix littéraires, parmi lesquels le prestigieux Edgar Allan Poe Award qui récompense les meilleurs auteurs de romans policiers. En France, il a reçu le prix Calibre 38 pour Détonations rapprochées, le premier volume de la série.