Sept personnages sont pris au piège dans un huis clos au cœur d'une forêt nordique. Initialement réunis pour une partie de chasse entre gens de bonne compagnie, ils vont faire les frais d'une tempête de neige sans précédent et d'un cruel manque de vivres, auxquels vont s'ajouter des éléments pour le moins troublants.
Parmi les requêtes qui reviennent fréquemment dans le moteur de recherche de Cafeduweb, il y a les « meilleurs romans historiques ». C'est pourquoi nous avons établi une liste de 100 œuvres, dont les critères de sélection sont les livres récompensés par des prix littéraires, les bestsellers et les classiques. Nous les avons ensuite classés par périodes (Antiquité, Moyen-âge, etc). Ce type d'exercice étant forcément subjectif, nous avons éliminé certains romans pour des raisons toutes personnelles. En revanche, nous nous sommes attachés à favoriser une sélection cosmopolite d'écrivains.
Je profite de la parution prochaine du livre de Luis Sepulveda, Dernières nouvelles du Sud, et de sa visite en France en mai prochain, pour revenir sur son chef d’œuvre Le vieux qui lisait des romans d'amour. Cet opus dédié à l’écologie, est un chef d’œuvre du genre. Loin d’être une sorte de roman-pamphlet ennuyeux, c’est un petit bijou d’écriture, une véritable leçon de vie que l’on dévore en quelques heures.
Je vous propose aujourd'hui une petite séance de détente en chanson. Néanmoins, puisqu'il s'agit du comptoir Lecture de Cafeduweb, et que la tendance hexagonale est à la "culture Bling-bling", j'ai sélectionné, pour notre citathon, plusieurs versions de la chanson de Boris Vian (1920-1959), J'suis snob, écrite en 1954. Nous fêtons, par la même occasion, l'entrée de l'écrivain dans la très chic collection de La Pleïade, en octobre dernier. Je vous recommande au passage notre sélection de livres consacrée aux snobs.
Jo Nesbø fait parti de ces écrivains scandinaves qu'on ne présente plus (Stieg Larsson, Henning Mankell, Karin Fossum, Arnaldur Indridason, etc). Bien entendu, nous allons le faire quand même. Considéré comme le Roi du crime dans sa contrée natale, il est l'auteur de polars dont le héros récurrent est Harry Hole, un détective névrosé et alcoolique, comme il se doit dans le genre Roman Noir. La série compte déjà 8 épisodes, mais un neuvième (intitulé Fantôme, dans sa version originale) devrait paraître en juin 2011 en Norvège. Le Chasseur de têtes (2009), autre roman policier, ne fait pas parti du cycle. Jo Nesbø écrit également des livres pour enfants.
Victor Hugo (1802-1885) réalise plusieurs voyages en compagnie de Juliette Drouet (1806-1883), sa maîtresse, dont trois sur les bords du Rhin: du 8 au 28 août 1838, 31 août au 26 octobre 1839, et du 29 août au 1er novembre 1840. De Paris il se rend à Givet, puis gagne Dinant, Namur, Liège, Verviers, Aix-la-Chapelle et Cologne.
Sherman Alexie, Richard Brautigan, James Lee Burke, Raymond Carver, Richard Ford, Jim Harrison, James Welch... (pour n'en citer que quelque uns) appartiennent tous à l'école de Missoula dans le Montana, où l'équipe de Caféduweb s'est rendu cet été. Parmi les fondateurs de ce mouvement littéraire, Richard Hugo (1923-1982) est peut-être l'un des moins connus en France. Ce poète, originaire de White Center, dans l’État de Washington, enseigne à l'Université du Montana et compte parmi ses étudiants quelques futurs grands noms de la littérature américaine comme James Welch (l'auteur de la préface), James Crumley et William Kittredge.
Réveillées par les rêves d'éternité de notre société individualiste, les créatures démoniaques envahissent librairies et salles obscures avec plus ou moins de talents. Enfin, certaines n'ont plus grand chose à voir avec les terrifiants Dracula ou Frankenstein. Finis aussi les vampires bisexuels d'Anne Rice et les psychopathes de Poppy Z. Brite. Du coup, plus besoin d'un intello comme Van Helsing ou d'un costaud comme Blade pour se débarrasser des démons. Les nunuches qui font les grandes heures de la Bit-Lit (Bit pour mordant et Lit pour littérature), pourvois amplement à la domestication des êtres surnaturels.
Le 15 novembre dernier, la romancière franco-australienne Sophie Masson a publié, sur le site On Line Opinion, un article comparatif de l'industrie éditoriale de ses deux pays. Je ne vais pas en résumer l'intégralité mais seulement retenir quelques chiffres qui donnent une idée assez précise de la situation dans l’Hexagone.
En ce début d 'année, de nombreux rédacteurs de blogs littéraires ont établis la liste de leurs bonnes résolutions pour 2011 (lire plus de classiques et d'essais, s'ouvrir aux littératures étrangères et de préférence en versions originales, réduire sa Pile à lire...), qui vont généralement de paire avec l'inscription à divers challenges (liste de lectures communes en fonction d'une thématique prédéfinie). Personnellement, je n'aime guère m'imposer des contraintes et je n'ai aucune envie de m'astreindre à une boulimie littéraire proche de la nausée. Ainsi que l'écrit Jules Renard (Journal 1887 / 1910, ed. Robert Laffont) « J'aime à lire comme une poule boit, en relevant fréquemment la tête, pour faire couler. »
Après Oscar Wilde et Jane Austen, devenus héros de polars à leur insu, voici que Voltaire et Freud se lancent à leur tour dans l'investigation policière et que H.G. Wells part à la poursuite de Jack l'éventreur dans l'espace temps. Parallèlement, Mark Twain et Abraham Lincoln chassent les vampires, tandis que la Reine Victoria s'attaque aux zombies. Avant eux, Lord Byron, Denis Diderot, Sir Arthur Conan Doyle ou Jean de La Fontaine étaient déjà passer de l'autre coté du miroir. Combien d'autres encore ? Cafeduweb a mené sa petite enquête dans le monde littéraire.
A priori, un roman historique est un récit fictif dont le contexte s'inscrit dans une réalité historique. Dans les faits, les critères de classement sont plus subjectifs, puisque certains livres sont considérés comme plus "littéraires" que d'autres et que cette notions est particulièrement floue (l’œuvre est-elle plus aboutie ? L'écriture plus créative ? L'utilisation des sources plus rigoureuse ?). C'est la raison, sans doute, pour laquelle, peu d'élus sont plébiscités dans les médias, notamment en cette période de rentrée littéraire.
Editions Belfond, 2007, 485 pages
"Le Camel Club" inaugure la série du même nom qui compte quatre romans ("Le Camel Club", "Les collectionneurs", "Stone Cold" et "Divine Justice") dont deux ont été traduits en français à ce jour.
Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'un roman américain. Alexis Aubenque, qui est français, a travaillé plusieurs années en librairie avant de se lancer dans l'écriture de romans de science-fiction puis de thrillers. Son second polar, "Un automne à River Falls" est paru en juin dernier chez Calmann-Levy.
Roman de Boris Vian aux éditions Folio.
Chick, Alise, Chloé et Colin passent leur temps à dire des choses rigolotes, à écouter Duke Ellington et à patiner. Dans ce monde où les pianos sont des mélangeurs à cocktails, la réalité semble ne pas avoir de prise.
Œuvre majeure de Victor Hugo (1802-1885) « Les Contemplations » est un recueil de poésie de Victor Hugo. 158 poèmes pour la plupart écrits entre 1846 et 1855 (mais les plus anciens datent de 1830), ils sont publiés en 1856. Le recueil présente deux parties distinctes de chacune trois livres, soit six livres au total.
Ceux qui connaissent déjà Jean Teulé à travers Le Montespan ou Mangez-le si vous voulez, ses livres précédents, savent qu'il n'écrit pas des romans historiques convenus glorifiant notre flamboyant passé. Jean Teulé n'est pas un conteur dont les récits seraient peuplés de personnages raffinés, d'élégants palais ou de fêtes fastueuses. Les rois de France sont dégénérés, les gens de cour sont vulgaires, le Louvre est sale et vétuste. Jean Teulé n'est pas non plus un historien tatillon se piquant de relater les hauts faits de nos ancêtres, les grandes batailles et autres évènements édifiants qui peuplent les manuels scolaires. Il préfère visiblement fouiner dans les coulisses putrides de l'histoire et la mauvaise conscience de ceux qui l'ont faite.
C'est une banalité de dire que dans nos sociétés il importe d'être toujours le premier en tout. Le monde littéraire n'échappant pas à la règle, les éditeurs, les libraires et les journalistes commandent des tas d'études statistiques et établissent continuellement des classements. Il s'agit de savoir qui vend le plus de livres et combien temps l'heureux gagnant se maintient en tête de liste. Ainsi, il en vendra encore plus. La littérature de jeunesse est également soumise à la dictature du bestseller. Parallèlement, les éditeurs ont inventé un nouveau concept : la littérature "crossover" (littéralement mélange, croisement), des romans s'adressant à la fois aux enfants et aux adultes.
Tout le monde se souvient du vent de fureur qui a secoué le monde littéraire français en 2007, quand que le journaliste américain Donald Morrison a décrété « the Death of French culture », à la Une de l'édition européenne du Time. Les prémices du sinistre s'étaient pourtant déjà fait sentir en 2002 avec le pamphlet de Pierre Jourde, dénonçant la littérature sans estomac. Il est vrai qu'il est moins grave de se zigouiller entre soi (mais c'est une autre histoire). En juin dernier, après la publication de la fameuse liste des « 20 under 40 » (20 meilleurs romanciers de moins de 40 ans) du New-Yorker, le journaliste américain, Lee Siegel a déclenché un nouveau séisme en annonçant dans le New York Observer que le roman est un genre moribond.
Cafeduweb s'apprête à fêter le premier anniversaire de sa cinquième version et nous avons décidé d'en profiter pour dépoussiérer un peu le comptoir Livres. La période s'y prête d'ailleurs assez bien puisque les nouvelles parutions sont bloquées jusqu'à la déferlante de la rentrée littéraire. Or, c'est maintenant que la plupart d'entre nous disposent enfin de temps pour lire. C'est le fameux paradoxe français !
Ainsi que le souligne Le Temps, la rentrée littéraire défie toutes les lois économiques et sociales. Cette année, les éditeurs battront le record de la décennie avec plus de 700 nouveautés publiées. Les 15% de Français qui lisent plus de 20-25 livres par an, pourront toujours aller défier quelques blogueurs en participant au challenge du 1% littéraire, avaler leur PAL (Pile à Lire) à toute vitesse, voire celles des autres grâce aux swaps (échanges). Si vous préférez « bien lire », vous apprendrez les vertus de la lenteur, défendues par Friedrich Nietzsche dans sa préface d'Aurore. Enfin, si vous faites partie des 70% de mauvais élèves qui achèvent difficilement un opus dans l'année, il va falloir trouver une parade pour briller dans les dîners en ville.
En France, nous avons des politiciens qui écrivent des essais et des romans (de Malraux à Jean-Louis Debré, en passant par Jack Lang). On se souvient des polémiques qui ont suivi la parution de La princesse et le président de Valéry Giscard d'Estaing ou La mauvaise vie de Frédéric Mitterrand. Les Américains, eux, ont Barack Obama, auteur des Rêves de mon père et de L'audace d'espérer. Le 44e président américain est également un lecteur assidu qui, d'un commentaire élogieux, peut faire envoler les ventes d'un livre tel que Netherland de Joseph O'Neill. Chaque année, les porte-paroles de la Maison Blanche, chargés d'entretenir l'image du président, délivrent la liste de ses lectures estivales.
A propos des Vampires, j'ai déjà mentionné un poème de Lord Byron intitulé Le Giaour. Il m'a semblé qu'il fallait également rendre hommage à Charles Nodier (1780-1844) qui participa activement à la diffusion du vampirisme. De janvier à septembre 1813, Charles Nodier occupe le poste de bibliothécaire municipal à Laybach (Ljubljana, capitale actuelle de la Slovénie). Ce séjour dans les provinces illyriennes permet à l'écrivain français de s'imposer comme spécialiste des cultures slaves puis de s'approprier le thème du vampirisme.
Le nouveau roman d'Umberto Eco décortique l'histoire d'un des plus odieux canulars que l'homme est jamais conçu, les fameux Protocoles des sages de Sion, qu'il avait déjà évoqué dans son Pendule de Foucault. Si le sémiologue italien a opté pour le mode fictif (à la manière des romans-feuilletons d'Alexandre Dumas ou d'Eugène Sue) et non pour l'écriture d'un essai, c'est en quelque sorte par mimétisme ou en référence à son sujet puisque l'auteur des Protocoles s'est inspiré de ce genre narratif.
Afin de compléter notre sélection de romans historiques (cf: Les 100 meilleurs romans historiques), nous avons décidé d'ajouter une rubrique dédiée à la préhistoire. Nous avons retenu les ouvrages dont l'intrique se situe au paléolithique ou au néolithique, ainsi que les livres qui ont un lien indirect avec la période qui nous intéresse.
Depuis quelques temps, la tendance est aux romans s’inspirant de faits divers et dont la forme fourmille de détails journalistiques. Je pense entre autres à Jayne Mansfield 1967 de Simon Liberati, à Claustria de Régis Jauffret ou à Tout, tout de suite de Morgan Sportès. Dans la même veine, il y a donc le livre de l’américain Adam Braver, une chronique de ce fameux jour où le président John Fitzgerald Kennedy a été assassiné à Dallas au Texas.
Les séries policières historiques ont le vent en poupe depuis quelque temps. Les éditeurs comme 10/18 ou Le masque (Coll Labyrinthes) l'ont d'ailleurs bien compris. Notre palmarès n'a pas vocation à l'exhaustivité. Il s'agit d'une sélection de nos œuvres préférées. Par ailleurs les classiques comme Sherlock Holmes ou Arsène Lupin n'ont pas été retenus puisqu'ils ne sont pas des romans historiques à proprement parler.
Selon son éditeur français Philippe Picquier, Miyuki Miyabe serait la reine du polar japonais. En réalité, l'intérêt de cette romancière populaire pour la littérature de genre englobe la science-fiction, le roman historique et la littérature de jeunesse.
Les maisons hantées existent-elles ? Arrivés à Haute-Pierre pour au moins un an, Marc et sa nouvelle petite famille s’installent dans le bonheur de l’été, entre les visites des copains et les balades à vélo et les parties de foot avec le gamin.
Kathy Wuthering, une voyante naine que tout Paris s'arrache, a disparu dans d'étranges circonstances. L'inspecteur débutant Georges Nimber, complètement dépassé par les évènements, décide de faire appel aux compétences du très renommé détective phénoménologue, Auguste Dupin. Procédant avec la logique qui le caractérise, celui-ci comprend vite que quelqu'un se donne beaucoup de mal pour égarer la police : faux indices, cadavre maquillé, appartement visité, etc.